De l'avis de beaucoup, les changements opérés à l'intersaison, lors du "mercato estival" , qu'ils concernent les joueurs ou le Head coach, devaient nous mener droit vers les sommets et le WBC ne ferait qu'une bouchée de ses adversaires.
Les matchs amicaux disputés jusqu'ici et les deux premières rencontres de championnats disputées toutes deux à l'extérieur, viennent pourtant déjà gripper les rouages de nos belles espérances.
Certes, aucune conditions ne nous est jusqu'ici favorable, quelle soit, l'indisponibilité de la salle, la blessure de joueurs cadres, les automatismes à peaufiner avec les nouvelles recrues, la découverte du nouveau coach , etc .....
Pourtant, au delà de ses maux bien réels, il est une chose dont on ne parle pas assez et qui pourtant a toute son importance pour expliquer ce petit retard à l'allumage.
La confiance en soi, et peut être même, un excés de confiance en soi .
On entend dire de ci, de là, que la bonne ambiance d'un groupe favorise les bonnes prestations, cependant, la complicité des membres d'une équipe n'est pas une garantie de succès.
Certes, le groupe se connaît depuis des lustres, certes il évolue ensemble depuis quelques saisons maintenant, certes le retour au bercail des A-brothers est un atout indéniable, néammoins, une somme d'individualités ne fait pas nécéssairement une équipe.
Wattrelos apparaît certes comme l'épouvantail de cette promo région, grâce à son effectif et grâce également à la renommée de son entraîneur, mais il n'est pas le seul dans ce cas là.
Le simple fait de revêtir ce maillot bleu, de fouler le parquet de Provo, Brosso, coubertin ou d'ailleurs, de se nommer Pierre, paul ou jacques et d'avoir un cursus basket qui ferait palir plus d'un coach, n'offre pas le succès systématiquement.
Autrement dit, les victoires et les bonnes prestations se succèderont, aussitôt qu'on aura à l'esprit, que la réputation d'un club et d'une équipe, aussi talentueuse qu'elle soit, ne remplacera jamais la gnac, l'envie et le travail.
Tous les projecteurs sont braqués sur nous, il y à une forte attente de la part du public, mais les seuls acteurs de cette réussite sont aussi ceux qui savent ce qui leur restent à faire, pour transformer cette année de transition, en année de consécration !
Le WBC est tel un phoenix, il ne meure jamais, il renaît sans cesse de ses cendres !